"Rien ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu".
La semaine dernière Alexandre, notre pasteur, a prêché sur ce texte bien connu sur l’amour de Dieu dans Romains 8, 35-39.
Alexandre a indiqué que le but de Paul, quand il écrit cette lettre aux Romains, est de susciter l'obéissance de la foi dans toutes les nations. L'assemblée des Romains était, à cette époque, constituée de Juifs et de Grecs.
Avec ce passage, Paul affirme aux Juifs que, par Jésus, les grandes blessures des Juifs peuvent être guéries : il n'y a plus de condamnation, de séparation d'avec Dieu. Mais Jésus répond aussi aux grandes blessures des Grecs : il dépasse les insuffisances des croyances grecques (les dominations qui gouverneraient le monde).
Quels sont les tyrans et les peurs que Paul décrirait s’il nous écrivait aujourd’hui ? De quelles blessures notre société actuelle a-t-elle besoin d'être guérie par l’amour de Jésus ? Alexandre en identifie 3 :
- l'individualisme. L'objectif principal de la vie moderne semble être de passer de la naissance à la mort de la manière la plus confortable possible. Nous tenons à vivre de manière confortable et paisible et avons fondamentalement peur. Mais aucun de nous n'est seul pour porter le poids de sa vie, car Christ est notre frère et nous sommes frères et soeurs coopérant ensemble !
- la crise : politique, internationale, économique… on a l’impression d’une montée de violences, d’un avenir sombre, bouché. Mais, sur l'apparition de tant de fléaux et de maux, s'élève le Seigneur, arbitre suprême du cours de l'histoire.
- une forme de déchristianisation : Nous vivons dans une société désabusée par rapport au christianisme. Le christianisme est souvent considéré comme une option qui a déjà été essayée et qui n’a pas donné de bons résultats. Imbibées d’un catéchisme, d’un baptême et d’une spiritualité profonde, nos vies pourraient bien manifester que le christianisme est une solution d’avenir car ce christianisme est porteur d’une espérance qui défie les troubles à venir.
Ce texte est fort en affirmant que l’amour de Dieu ne s’éloigne jamais de nous, mais également en montrant comment cet amour comble les peurs et les blessures spécifiques de chaque époque, de chaque communauté, de chaque individu.
Tout nous est donné, avec Jésus-Christ, par grâce !