Au coeur de notre condition humaine, de nos vies abîmées, se trouve une certaine fragilité. Des épreuves personnelles, familiales, sociétales peuvent faire basculer nos vies dans la maladie, ou plonger nos esprits dans des prisons mortifères. Nous pouvons ignorer cette fragilité, mais elle saura se rappeler à nous de manière inattendue, impromptue.
Au coeur du message biblique se trouve l’incarnation. Jésus-Christ, vraiment divin, ne s’est pas prévalu d’un rang d’égalité avec Dieu, mais il s’est vidé de lui-même en se faisant vraiment esclave, en devenant semblable aux humains ; reconnu à son aspect comme humain, il s’est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu’à la mort – la mort sur la croix (La Bible, Ph. 2.6-8). Ce que nous venons de célébrer à Noël a un goût extraordinaire : Dieu choisit volontairement la fragilité ; il endosse notre humanité dans son expression la plus vulnérable - un bébé, qui naît dans une étable.
Ce Christ qui fait le choix de la fragilité, qui porte les souffrances, qui marche avec nous, qui prend nos fardeaux pourrait-il venir donner appuis et repères à nos vies fragiles ?
Du 25 janvier au 22 février, nous nous mettons à l’écoute du récit biblique, et de la richesse de son enseignement sur la fragilité. Nous partagerons également plusieurs témoignages de vie et chercherons à favoriser une spiritualité qui tient compte de la fragilité.
25/01 à13h30 : Seul ou accompagné ? Avec Alexandre Nussbaumer
01/02 à 13h30 : Un boiteux qui marche ? Avec Julio Rakotonindriana
08/02 à 16h30 : Au coeur de la fragilité se trouve le pardon. Avec Yves Garet
15/02 à 16h30 : Accueillir, accepter la fragilité. Avec Rodolphe Roy-Larentry
22/02 à 16h30 : Fragilité et silence de Dieu . Avec Silvie Hege
Au 36, rue Jean Longuet, 92290 Châtenay-Malabry, le dimanche dans le cadre des cultes de l’Eglise Evangélique Mennonite.